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michelin quitte la f1 fin 2006, merci mosley !!!


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La décision de Michelin de quitter la Formule 1 à l'issue du Championnat du monde 2006, annoncée mercredi, est, comme le souligne Edouard Michelin, patron de la société éponyme, "l'aboutissement d'un profond désaccord entre la philosophie sportive qui anime Michelin depuis toujours et les pratiques de gestion des autorités de la F1".

Changements incessants des règlementations, désir d'imposer un fournisseur de pneus unique, "il n'y a plus de garanties d'un environnement suffisamment clair et pérenne pour justifier des investissements sur le long terme", estime Edouard Michelin.

Depuis de longs mois, Max Mosley, président de la Fédération internationale automobile (FIA), faisait du fournisseur unique en F1 son cheval de bataille. Le Britannique voyait là un important moyen de réduire les coûts, de diminuer les essais privés dans la discipline.

Mosley n'attendait qu'un prétexte pour imposer ses vues. L'épisode "Indianapolis" du Grand Prix des Etats-Unis le lui a fourni.

Depuis le 19 juin, la guerre était ouverte entre la FIA et Michelin après la parodie de course avec six voitures seulement, le retrait des sept écuries équipées par Michelin, en raison de pneus "insuffisamment adaptés aux caractéristiques spécicifiques cette année du virage 13".

Edouard Michelin et Max Mosley multipliaient les échanges "d'amabilité", laissant présager une telle issue.

La décision du Conseil mondial le 26 octobre dernier de modifier une nouvelle fois le règlement, de permettre à nouveau le changement de pneumatiques en course, avait fait l'effet d'une claque pour Michelin. Un premier avertissement.

Le manufacturier de pneus français s'était formidablement adapté à la décision de la FIA en 2004 d'imposer un seul train de pneus pour les qualifications et le Grand Prix. La démonstration Michelin a sans doute été trop éclatante. Les victoires et titres de Fernando Alonso, de Renault, et les succès de McLaren-Mercedes doivent beaucoup aux pneus français cette saison.

Bridgestone laminé, Ferrari et Michael Schumacher balayés, il n'en fallait pas plus pour que la FIA ne revoie sa copie pour la énième fois, la stabilité n'étant pas la qualité principale de l'autorité suprême.

La semaine dernière, le Conseil mondial de la FIA donnait donc le coup de grâce en confirmant le manufacturier de pneus unique pour 2008. Dès lors, le départ de Michelin ne faisait plus de doute. La marque française avait jusqu'au 31 décembre pour faire connaître sa décision afin de respecter le préavis d'un an imposé par la FIA.

"L'engagement en Formule 1 s'explique par le fait que la F1 était considérée comme un sport mécanique de très haut niveau technologique. Dans ce cadre le pneumatique est un composant très influent de la performance du véhicule. La liberté laissée aux écuries de choisir leurs pneumatiques est fondamentale. En conséquence, la présence d'une concurrence entre au moins deux manufacturiers est indispensable", argumente Michelin.

"Or, il apparaît que les règles de la F1 vont être modifiées pour imposer un fournisseur unique de pneus... après consultation de nos fidèles partenaires, Michelin est maintenant convaincu que l'évolution vers un seul fournisseur est inéluctable. Dans ce contexte, continuer à investir en F1 sur le long terme ne présente plus le même intérêt", indique Edouard Michelin.

Michelin laisse cependant la porte ouverte. "Quitter la F1 ne représente nullement un abandon des sports mécaniques auxquels Michelin est très attaché depuis 117 ans, dit le patron. Si les conditions de fonctionnement de la F1 venaient à être profondément modifiées, Michelin proposerait à nouveau et naturellement ses services à différentes écuries."
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Le manufacturier de pneus français Michelin a annoncé qu'il arrêtera la Formule 1 à l'issue du championnat du monde 2006, mercredi dans un communiqué.

La décision de la Fédération internationale automobile (FIA) d'imposer un seul fournisseur de pneus à partir de 2008 a motivé cette décision.

"Michelin a eu l'occasion, à plusieurs reprises, de préciser les conditions de son engagement en Formule 1 par le fait que la F1 était considérée comme un sport mécanique de très haut niveau technologique" précise le communiqué.

"Dans ce cadre le pneumatique est un composant très influent de la performance du véhicule. La liberté laissée aux écuries de choisir leurs pneumatiques est fondamentale. En conséquence, la présence d'une concurrence entre au moins deux manufacturiers est indispensable. C'est la condition de base pour qu'il y ait une vraie compétition technique entre pneumaticiens stimulant ainsi le progrès, pour le plus grand intérêt du public".

"Or, il apparait que les règles de la F1 vont être modifiés pour imposer un fournisseur unique de pneus... après consultation de nos fidèles partenaires, Michelin est maintenant convaincu que l'évolution vers un seul fournisseur est inéluctable. Michelin exprime son regret de voir ainsi la F1 perdre une partie de sa haute technologie. Dans ce contexte, continuer à investir en F1 sur le long terme ne présente plus le même intérêt", indique encore le communiqué.

Michelin était obligé d'annoncer sa décision avant le 31 décembre, un an de préavis étant requis.
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la réponse du vieux con:

La Fédération internationale automobile (FIA) a réagi immédiatement et ironiquement à l'annonce du retrait de la F1 de Michelin fin 2006 en publiant mercredi soir un communiqué.

"La FIA a pris acte de l'annonce de Michelin quant à son retrait de la F1 fin 2006, indique la FIA. Chacun en F1 sera reconnaissant à Michelin pour les efforts fournis et pour la courtoisie de donner à ses partenaires le temps nécessaire pour réagir dans l'optique de 2007".

"Les écuries ont répété et demandé unanimement à la FIA d'imposer un fournisseur unique de pneumatiques en F1, poursuit le communiqué. Cela a été décidé pour 2008 mais Michelin le rend probable dès 2007. Les écuries en seront certainement heureuses".

La FIA termine en ne manquant pas de lancer un nouveau pic à Michelin. "Un seul fournisseur de pneus rendra certainement la F1 plus équitable, plus sûre et moins coûteuse pour les écuries. Mais surtout, cela évitera de connaître le problème rencontré cette année à Indianapolis au Grand Prix des Etats-Unis", conclut le communiqué de la FIA.
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avis de honda:
Le Britannique Nick Fry, responsable de l'écurie Honda F1 a exprimé mercredi soir la tristesse de son équipe à l'annonce de la décision de Michelin de se retirer à l'issue du Championnat du monde 2006 de Formule 1.

"L'équipe Honda F1 est triste d'apprendre que notre partenaire pneumatique Michelin quittera la F1 à l'issue de la saison prochaine, commente Nick Fry, dans un communiqué. Tout au long des trois dernières années, nous avons forgé un partenariat très fort et partagé des moments très spéciaux dans le développement de notre équipe."

"Si nous pensons que le départ de Michelin est triste et une grande perte pour le sport, nous comprenons les raisons de cette décision, poursuit Nick Fry. Nous remercions Michelin pour la contribution apportée à notre équipe et attendons de travailler pour la dernière fois avec Michelin en 2006. De notre côté, nous ferons tout notre possible afin que la prochaine saison soit la plus glorieuse. Pour nous et pour Michelin."
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Après l'annonce par le manufacturier de pneus de son retrait de la Formule 1 à l'issue du Championnat du monde 2006, Frédéric Henry-Biabaud, le tout nouveau directeur de Michelin compétition, s'explique sur les motivations et les implications de cette décision.

Pourquoi se retirer de la Formule 1 ?
Nous sommes passionnés de sport, et nous aimons la F1. Mais un certain type de F1. Or nous nous sommes aperçus que, depuis quelque temps, le recours à un manufacturier unique était inéluctable. Et à notre avis, cela ne correspond plus réellement à ce qu'un manufacturier qui s'engage en sport automobile doit faire : se mettre en compétition avec d'autres fabricants, mettre à disposition des écuries les meilleures technologies possibles, et les confronter entre elles.

Pour les constructeurs comme pour les équipementiers, la F1 est, par excellence, le lieu de démonstration d'un avantage technologique. S'en priver n'est-il pas dommageable pour votre image ?
A partir du moment où vous participez à la compétition, l'intérêt est de démontrer que votre produit est le meilleur. Il s'agit moins d'une recherche de notoriété que d'une démonstration de la supériorité du produit. Et si nous sommes le seul manufacturier pour la F1, est-ce que ça va vraiment valoriser notre produit ? Une telle vitrine n'aurait pas le même intérêt, beaucoup plus faible que dans un contexte de réelle compétition. La visibilité de la marque Michelin qu'on aperçoit sur la casquette du premier sur le podium a beaucoup plus de valeur que la visibilité d'une marque inscrite sur les banderoles d'un circuit...

Cette décision ne laisse-t-elle pas un boulevard à votre concurrent Bridgestone ?
Là encore, si Bridgestone se retrouve seul, il se retrouve dans un autre championnat, qui ne met plus en compétition plusieurs manufacturiers. C'est vrai que Bridgestone est davantage en recherche de notoriété que nous. Mais la visibilité n'est pas du tout la même. Et l'objectif est moins une démonstration de votre produit qu'une preuve par A + B de sa supériorité.

La compétition est également un aiguillon pour la découverte de développements nouveaux susceptibles d'être appliqués à grande échelle. Là encore, vous vous en privez...
Concernant les applications, c'est vrai que la compétition nous permet, de temps en temps, de découvrir des choses intéressantes pour être meilleurs, parce qu'on est confronté aux concurrents tous les quinze jours. Et qu'on a besoin de faire des progrès pour la prochaine course. Mais si vous êtes juste dans une logique de prestataire, fournissant des pneus de bonne qualité, qui n'ont pas vocation à évoluer tout au long de l'année, ça n'a pas grand intérêt. Développer le même pneu pour tout le monde ne nous aiguillonnera pas au niveau technologique. Mais nous continuons à fournir des écuries sur nombre d'autres championnats : Championnat du monde des rallyes, Moto Grand Prix, Rallye Raid, championnat d'endurance, FIA Gran Turismo... Et en Formule 1, 2006 reste notre objectif.

Comment cette décision a-t-elle mûri ?
C'est l'aboutissement d'un constat de désaccord entre notre vision de l'avenir de la F1 et celle que la Fédération automobile internationale veut développer dans le domaine du pneu. La monomarque permettrait de ne plus parler du pneu, ou du moins de banaliser son rôle dans la contribution à la performance. Ce qui n'est évidemment pas ce que nous attendons...
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