Les 40ans d'AMG

Ces trois lettres sont celles d'un petit préparateur allemand originaire de la région Souabe en Bavière, qui a su, au gré de ses succès en compétition et au fil des ans, devenir la branche sportive de Mercedes.

AMG est née en 1967 à Burgstall, en Allemagne, de l'association de Hans Werner Aufrecht (A) et de son associé Erhard Melcher (M). L'ultime initiale (G) est celle de Grossaspach, la ville natale d'Aufrecht.

A la création de la société, les deux hommes travaillent depuis deux ans sur différents projets en compétition. AMG ne décolle qu'en 1971, au lendemain de la victoire de classe à Spa-Francorchamps de leur célèbre Mercedes 300 SEL 6,8 litres. Le succès inattendu de cette grosse berline surpuissante attire de manière inespérée l'attention d'une riche clientèle internationale.

AMG est encore un petit artisan concentré sur la compétition et la réalisation de quelques commandes spéciales. Deux ans plus tard, en 1973, la mise sur le marché d'un kit dédié à la Mercedes série 8 et agréé par le grand constructeur lui assure une notoriété grandissante parmi le grand public. Aucun accord de collaboration n'est cependant signé entre Mercedes et la Aufrecht Melcher Grossaspach. Il faudra attendre quinze ans pour que se tisse un lien plus formel entre les David et Goliath de l'auto allemande à l'occasion d'un engagement en DTM (championnat de tourisme allemand) en 1988.


«Un homme, un moteur»

Les fruits de cette association seront rapides et fructueux : six victoires dès la première saison ! Ces succès conjugués à la renommée déjà bien établie d'AMG encourage Mercedes à aller plus loin.
Un partenariat commercial est signé en 1990. Trois ans plus tard, la première Mercedes-AMG, la C36, voit le jour.



Dès 1996, le site d'Affalterbach, où AMG s'est installé en 1978, devient une véritable unité de production. En 1999, nouveau rebondissement avec l'entrée à hauteur de 51 % de DaimlerChrysler dans le capital du préparateur. C'est l'instant choisi par Hans Werner Aufrecht pour créer sa seconde société, HWA, qui deviendra assez vite le département compétition officiel de Mercedes-AMG.


Le passage au nouveau millénaire voit les ventes d'AMG exploser. De 800 unités en 1997, elles passent à 11 500 en l'an 2000, puis 20 000 dès 2004.
Le marché américain absorbe 45 % de la production, contre 12 % seulement pour l'Allemagne.

Malgré cette mutation, AMG n'est pas peu fière d'avoir conservé la très ancienne tradition du « un homme, un moteur », signifiant que le mécanicien qui a assemblé un moteur appose sa griffe sur son travail, en assumant ainsi la pleine et entière responsabilité.

Pour Pietro Zollino, chef des essais, « seule une fabrication à la main garantit un niveau de précision, de performances et de fiabilité absolu ».

Et Zollino d'ajouter que le diesel n'est plus d'actualité chez AMG, malgré une tentative avec la C30 en 2002 : « Notre cahier des charges assure à Mercedes un écart minimum de 100 chevaux entre le bloc de série le plus puissant d'une gamme et sa déclinaison AMG. Avec un moteur diesel, il est impossible atteindre une telle hausse du rendement. » Pas de quoi inquiéter AMG, filiale à 100 % de Mercedes depuis 2005, qui envisage l'avenir avec une inébranlable confiance.

Source : Lefigaro

il font du super travail!!!mais €